On ne va pas se mentir : dormir sur un clic-clac peut être un vrai bonheur… ou une galère, tout dépend du matelas. Que ce soit pour une sieste improvisée ou un couchage régulier, l’épaisseur du matelas joue un rôle décisif. Trop fin ? On sent la barre. Trop épais ? Il ne se replie plus. Trouver le juste milieu, c’est tout un art. Et c’est ce qu’on va explorer ici.
Les particularités d’un clic-clac qu’il faut connaître
Le clic-clac, c’est ce canapé malin qui se transforme en lit en un claquement de doigts. Pratique, surtout dans les petits espaces. Mais il a ses contraintes : le matelas doit se plier facilement, suivre la mécanique sans forcer, tout en restant suffisamment confortable.
Et selon qu’on l’utilise pour héberger belle-maman de temps en temps ou qu’on y dort tous les soirs, les exigences ne sont pas les mêmes. Un clic-clac peut vite devenir un lit d’appoint redoutablement efficace… ou un calvaire pour le dos si le choix du matelas est négligé.
Quelle épaisseur choisir selon l’usage ?
Commençons par l’occasionnel. Pour un couchage de dépannage, un matelas entre 8 et 10 cm d’épaisseur peut suffire. Ce n’est pas du grand luxe, mais ça fait le job une ou deux nuits. Par contre, pour un usage plus régulier, on monte en gamme. Un bon matelas clic clac pour un couchage quotidien doit atteindre au moins 12 à 15 cm. Coreme propose d’ailleurs une belle sélection qui combine densité, confort et compatibilité avec les mécanismes standards.
Et pour ceux qui veulent vraiment du moelleux, des modèles montent jusqu’à 18 cm. Attention toutefois à vérifier que le système du clic-clac supporte cette épaisseur, car tous les modèles ne sont pas faits pour.
La mousse, ce n’est pas que de la mousse
La qualité du matelas ne dépend pas uniquement de son épaisseur. La densité de la mousse, c’est un autre critère clé. Une mousse trop souple, et on s’enfonce comme dans un flan. Trop dure, et bonjour les courbatures.
La mousse polyuréthane reste un classique abordable. Mais pour un confort vraiment supérieur, la mousse à mémoire de forme ou le latex changent la donne. Ces matériaux épousent les formes du corps et offrent un maintien progressif, ce qui fait une vraie différence après une nuit complète.
Certains modèles combinent même plusieurs couches : mousse haute résilience (HR) au cœur, avec un accueil moelleux en surface. Résultat ? Un matelas qui s’adapte, respire, et tient la route dans le temps.
Ne négligeons pas la compatibilité avec la structure
Un détail qu’on oublie souvent : la structure du clic-clac. Elle impose des limites. Un matelas trop épais ou trop rigide peut gêner le pliage ou, pire, abîmer le mécanisme.
Avant d’acheter, mieux vaut vérifier l’épaisseur maximale tolérée par la banquette. Généralement, ça tourne autour de 15 cm, mais ça peut varier selon les modèles. Et si on insiste quand même, on risque de forcer à chaque fermeture. Pas top pour la durabilité du système.
Les petits plus qui font la différence
Une housse amovible ? Indispensable pour l’entretien. Un traitement anti-acariens ? Appréciable, surtout pour les allergiques. Et si le matelas est labellisé ou garanti plusieurs années, c’est encore mieux.
Les fabricants spécialisés dans le convertible, comme Coreme, pensent à ces détails. Et croyez-le ou non, ce sont justement ces finitions qui font passer un bon matelas dans la catégorie « excellent choix ».
Ce qu’il faut retenir
Pour un usage ponctuel, pas besoin de trop investir : 8 à 10 cm peuvent suffire. Mais si le clic-clac devient votre lit principal, il ne faut pas hésiter à viser les 12 à 15 cm minimum, avec une bonne densité de mousse. Pensez aussi à la compatibilité avec la structure, aux matériaux utilisés, et aux finitions pratiques.
Un dernier conseil ? Lire les avis. Rien ne vaut le retour d’expérience d’autres utilisateurs pour se faire une idée concrète. Et quand c’est possible, tester en magasin, même brièvement. Parce qu’un clic-clac confortable, ça change la vie — et ça évite bien des douleurs au réveil.
